Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Index des rubriques

Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


FCPE LE PERREUX - Ecoles DOUMER et BROSSOLETTE
La FCPE en quelques mots
Jean-Jacques Hazan, secrétaire général de la FCPE, interviewé par lewebpedagogique.com en septembre 2008

Pouvez-vous nous présenter la FCPE en quelques mots ?

Avec 330 000 adhérents, la FCPE, première fédération de parents d’élèves, est présente dans toute la France et en Outre-mer dans la plupart des établissements scolaires. Ainsi, au sein des conseils d’école et des conseils d’administration des collèges et lycées, les élus FCPE défendent depuis plus de 60 ans l’intérêt de tous les enfants. Au total ce sont 120 000 parents élus dans les conseils d’école et conseils d’administration.

Quels sont les types d’actions que vous menez ?

La FCPE représente les parents d’élèves, en ce sens elle défend les intérêts des enfants pour qu’ils puissent suivre un parcours scolaire dans les meilleures conditions possibles. Elle s’implique à tous les échelons de l’Education nationale. Au niveau ministériel, elle est un interlocuteur incontournable sur le devenir du système éducatif. Elle s’attache à faire respecter ce qui symbolise l’école de la République (égalité, mixité, laïcité, gratuité) dans toutes les décisions qui sont prises au plus haut niveau de l’Etat. Depuis plusieurs années, la FCPE interpelle le gouvernement pour que les moyens alloués à l’Education nationale soient à la hauteur des ambitions que l’on met dans le service public d’Education. Elle souhaite enfin que la question de l’échec scolaire soit réellement prise en compte à l’école. Enfin, dans chaque académie, dans chaque commune, les parents d’élèves FCPE au sein de chaque école réfléchissent collectivement pour proposer des solutions pour améliorer transport et restauration scolaires, sécurité aux abords des écoles, qualité du quotidien des enfants comme l’a mis à jour l’enquête sur les toilettes ou encore les pesées des cartables pour en finir avec des situations innacceptables que l’on fait subir aux enfants.

Pourquoi adhérer à votre association ? Qu’est-ce qui vous distingue d’autres associations de parents d’élèves ?

La FCPE défend un certain nombre de valeurs que sont la réussite de tous les enfants, la laïcité, la gratuité. Elle revendique son indépendance quels que soient les gouvernements. Elle milite pour une école plus équitable qui accueille tous les enfants. Elle entend veiller au respect de tous, à la transparence et à la concertation. Conscients et militants de cette coéducation indispensable entre faille et école, elle entend oeuvrer en partenariat avec les enseignants chaque fois que cela est possible pour améliorer le système éducatif et le dialogue entre coéducateurs. Sans se soumettre à quelque injonction que ce soit, elle recherche unité d’action et efficacité. L’ambition scolaire de chacun se retrouve dans la revendication de la FCPE de “mieux d’école” plutot qu’une querelle qui, si elle ne restait que quantitative, n’aborderait pas les vrais problèmes.

Quelles sont vos 5 priorités pour cette année scolaire (septembre 2008)?

  • Plus que jamais, la FCPE doit intervenir sur le terrain concret du bien être des élèves à l’école, de la cohérence de l’école et de ses rapports avec le périscolaire.
  • Pour cette année, la FCPE veut mettre l’accent sur les droits des jeunes en particulier au travers d’une situation qui malheureusement perdure : celle du poids des cartables. Dans ce domaine comme dans la lutte pour un service de restauration scolaire publique défini par la loi qui pourra imposer à tous l’application des consignes contre l’obésité, la FCPE agit pour établir des droits et une protection pour les jeunes.
  • La redéfinition des contenus et des objectifs de l’accompagenement scolaire sont indispensables au moment où le Président de la République interpelle les parents et l’opinion sur ce qu’il appelle les “orphelins de 16h”. Outre cette mise en accusation que nous réfutons, l’ouverture à la culture et l’aide aux devoirs sont deux revers de cette médaille. Nous voulons que l’école publique soit et redevienne son propre recours sans renvoyer les familles vers les cours privés.
  • Nous devons maintenant agir sur les contenus et la pédagogie. C’est par la définition d’une forte ambition sans pour autant chercher à empiler des savoirs que nous nous engageons pour une école rénovée et modernisée. Les programmes, les horaires trop lourds doivent être revus sans pour autant cantonner l’élève au seul apprentisssage de savoirs fondamentaux. Valoriser l’école maternelle est indispensable aujourd’hui, non pas sentimentalement mais dans ces réussites grace à sa pédagogie et sa pratique d’accompagnement et d’individualisation. Ces éléments essentiels doivent aider à l’individualisation des pratiques en élémentaire aussi bien évidemment.
  • Enfin, mais cela revient comme chaque année, les moyens pour l’école devront être définis par les représentants élus de la nation. Tenter encore une fois de faire comprendre l’intérêt de dépenser pour l’école au moins autant que les Etats-Unis en proportion de PIB semble indispensable. Dans cet état d’esprit, la demande permanente de remplacement et donc de gestion réelle du personnel dans les académies fera aussi le quotidien des conseils locaux, de nos militants, avant tout parents de terrain.

A long terme, quels sont vos principaux objectifs ?

Ce qui est illustré par nos démarches prioritaires : établir et développer les droits des jeunes, d’abord et avant tout à une scolarité ambitieuse mais aussi à des conditions de vie et de travail leur permettant une meilleure réussite et dans une transformation réelle et démocratique de l’école. Pour nous le socle commun est une bonne idée mais nous ne le voyons pas figé et a minima. Pour nous il est l’indispensable et ce qui permet à chacun de s’épanouir. Nous n’oublions pas que plus leur niveau d’études est élevé moins les jeunes se trouvent dans la galère entre chômage et petits boulots. En ce qui nous concerne, nous croyons que ce n’est que par l’élévation du niveau de tous, sans laisser personne sur le bord du chemin, que nous parviendrons à cet objectif. Cela réclame une certaine idée et une certaine réforme de l’école et de ses méthodes en particulier d’évaluation et d’orientation. Un long programme, un long chemin, nous en avons les forces et la volonté.



Ecrit par fcpebrossolette, le Mercredi 14 Octobre 2009, 18:52 dans la rubrique "1 - Actualités".